C’est fini. La transition vers la dernière version du Système harmonisé (SH), celle de 2022, est dorénavant effective.
La retranscription des amendements dans la grille tarifaire, ultime étape d’un long processus, réunissait depuis lundi au Sheraton hôtel cadres de la douane et experts de l’Organisation mondiale des douanes (OMD] dans le cadre d’un atelier national de validation du SH 2022.
Cet atelier marquait l’aboutissement d’un vaste chantier qui a conduit les groupes de travail issus des deux parties à planifier dans le temps leur action commune visant à concrétiser le passage au SH 2022 en procédant par étapes.
La précédente phase, celle de la mise en œuvre, remonte au mois de mai au cours duquel les équipes de la douane djiboutienne et de l’OMD se sont retrouvées à Djibouti pour des assises similaires
Il importe de préciser au passage que le SH est une nomenclature internationale permettant la désignation et la codification des marchandises
A ce titre, il s’impose comme un instrument de référence et de portée mondiale. De référence, parce qu’il garantit le classement uniforme des marchandises. De portée mondiale, parce que 2012 pays, territoires et unions ont aujourd’hui en partage son utilisation.
Pour M. Abdourahman Awad Izzi, conseiller technique du directeur général des douanes et droits indirects, l’atelier dont les travaux se sont achevés aujourd’hui au Sheraton hôtel constitue une étape décisive puisqu’il aura permis “d’approfondir notre compréhension des amendements du SH 2022 et leur impact sur les pratiques douanières nationales”.
Selon M. Izzi, qui a présidé la cérémonie de clôture de l’atelier en question, il faut se garder de réduire “ces amendements à des ajustements techniques”.
Et pour cause, “ils incarnent [à eux seuls] une vision moderne et dynamique des échanges internationaux”, d’autant que celle-ci se base sur la prise en compte des fondamentaux comme “l’évolution rapide de l’économie mondiale et de la complexité croissante des produits échangés”.
C’est dire “l’immensité de la tâche qui vient d’être réalisée”, pour reprendre les mots de M. Patrick Joffre.
Cet expert de l’OMD dont la mission a consisté à épauler l’administration douanière nationale dans les phases successives de transition vers le SH 2022 s’est dit sensible à “la rigueur, le sérieux et la qualité” de la contribution de la partie djiboutienne à cette “œuvre commune” qu’est la mise en place du SH 2022.
Source : ADI